dadahprod

Allez chez moi m'attendre !

Mardi 31 juillet 2007 à 23:10


Aujourd'hui en parfait hérétique auréolé du charme calomnieux de ma si parfaite intelligence, j'aurais par exemple pu écrire un pamphlet taquin sur le sionisme, le féminisme, le catholicisme ou tout autre fanatisme, juste histoire de foutre la merde et d'avoir pour une fois une bonne raison de me faire taper dans la rue. Cependant, à bien y réfléchir, je n'en vois pas trop l'intérêt, puisque d'autres plus doués que moi se sont déjà ardemment essayés à cette tâche ô combien douloureuse et incomprise. A ces héros, je porte toute mon estime, simplement pour avoir fait éclater aux yeux hagards du grand public ovin la fâcheuse vérité de manière souvent raisonnable et pertinente. A eux aussi, je laisse la délectation d'innombrables procès sans fin, sans fond et sans forme. Qu'ils aillent confiants dans leurs geôles de fierté se payer la tête de tous ces cons formatés, terrorisés, complètement autruchifiés par ce que leur impose l'art du politiquement correct et de la demi-mesure !

« En fait, rien à dire. Oh si ! Simplement que j'ai enfin reçu ma carte d'adhérent au Front National et que j'ai acheté sur Internet un fusil lance-grenade anti-bougnoule ! »

Allez-y bande de bâtards, lâchez vos commentaires pourris ! Je n'en ai que faire. Morbleu, palsambleu, foutredieu, bordeldedieu, honnêtement je m'en branle !

Et même si je vous choque par tant de malséance injustifiée, alors sachez que ça me fait plaisir ! Après tout, ce ne sont que des mots, et l'interprétation que vous en faites ne peut être que le reflet de vos si courtes pensées engluées dans vos cerveaux putrides d'infâmes petits moineaux trop faussement bien-pensants !!!

Allez, soyez sages…

Le croque-mitaine n'est en réalité qu'un ange qui, torturé par d'odieux complexes, se camoufle honteusement sous un masque méprisable enduit d'un mélange confus de passions, de merde et de sang !

Bisous !

Mardi 31 juillet 2007 à 2:36

Et pourquoi ne finirais-je pas héroïquement par un magnifique acte de sabordage ?
...
Allez, je sais qu'on vous l'a déjà faite, mais je le dis quand même :

"Demain, j'enlève le haut !"

...Et peut-être même le bas, par la même occasion...

La suite de cette farce dadah dépendra bientôt du degré d'humour de mes potentiels censeurs...

Lundi 23 juillet 2007 à 17:15


« Là où ça sent la merde
ça sent l'être. »
(Antonin Artaud, Pour en finir avec le jugement de dieu)

Une chose est sûre : autour de moi ça pue la merde. Et c'est tant mieux ! J'en ai vu de ces cadavres animés par la baise et le tube digestif. D'incessants festins, de grotesques embrassades de chauves porcins atteints d'encéphalites, des yeux qui pleurent et qui se révulsent, des mains qui se serrent, se griffent et se tordent. Des mots d'amour morbides, des momies ridées et dyslexiques, des lèvres humectées de champagne et de salive dégueulasse ! Oh my god ! Que ce monde est laid ! Laid, et pourtant si agréable, si rassurant… Les tas de vieilles carnes partent au loin, disparaissent, puis se rapprochent à toute allure, les bras ballants, comme des orangs-outans faussement polyglottes. D'autres petits tas de viande fraîche rappliquent en même temps, mais avec bien plus d'insolence et de panache. C'est alors que l'inconnu diabolisé jusqu'alors devient tout à coup si sympathique et émouvant qu'on aurait envie de prendre son amour à pleine bouche et de lui rouler langoureusement de grosses pelles. A moins qu'il ne s'agisse d'un râteau ! Non, tout compte fait, c'est impossible. L'inconnu est si beau et si parfait ! J'ai envie de pleurer. Alors je bande. Et dans ma tête, la même mélodie me nique toujours un peu plus les tympans et quelques neurones au passage. Je pourrais même vomir de joie, si seulement je pouvais ! Je me viderais le corps de toutes ces ordures qui voyagent depuis trop longtemps au fond de mon estomac. Mais peu importe, je serai toujours irradié par ces déchets de passivité. Et j'aurais beau me torpiller de beaux sentiments et me curer la bite avec un balai à chiottes, il n'en serait rien ! Après tout, je serai toujours cette moitié de son sperme, et j'accepte cette honorable condition avec respect. Pourquoi me haïrais-je ? Et puis je l'aime, je l'aime aussi cette autre, malgré tout. Et eux aussi, ces reflets puants de mon existence fluette et terriblement excitante, je voudrais pouvoir les prendre dans mes bras, les torturer de mon trop plein d'affection, et leur faire partager ma souffrance ridicule et mes sanglots amers de petite fille homosexuelle refoulée ! Couchés dans notre merde commune, nos consciences s'uniraient dans une humaine communion de sens. Et tout simplement, nous serions heureux !

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