dadahprod

Allez chez moi m'attendre !

Lundi 28 mai 2007 à 23:14

            Olga était sortie pour prendre l'air, mais c'est dans les poubelles qu'elle s'était retrouvée. Elle avait été attirée dans le petit local fétide par des garçons de la cité pour une raison quelconque. Des jeunes biens, avait-elle pensé. Alors, crédule, elle les avait suivis. Intimidée, elle leur avait obéi. En pleurs, elle avait soulevé sa robe légère et retiré sa petite culotte. Hurlant de douleur et de honte, elle avait senti son corps meurtri par les coups de poings et les coups de queues. En silence, elle était rentrée chez elle, le regard vide et le con débordant de sperme. Elle avait tout juste seize ans.

           
Aujourd'hui, face à moi, Olga me raconte son histoire. Elle me dit que c'est la première fois qu'elle en parle. A l'époque, elle ne faisait confiance à personne, et encore moins à ses parents. Son père, avec ses manies de pervers sexuel, aurait été incapable de comprendre, et il aurait peut-être même été excité en imaginant sa fille se faire prendre par trois jeunes puceaux au milieu des sacs remplis de merde ! Quand à sa mère, c'était une vraie folle qui n'avait d'autre préoccupation que de brosser et parfumer son caniche nain ou de vérifier son transit intestinal en lui disant « Vas-y, fais crocrotte ! ».

           
Olga me parle à présent, ses grands yeux noirs couverts de lourdes paupières fardées, ses joues rouges et fatiguées. La sensibilité de sa voix contraste avec la forte haleine de tabac froid qui s'échappe à chacun de ses mots du creux de ses lèvres carminées. Pour elle, me dit-elle, cet évènement a été le début d'une longue descente aux enfers, la faisant sombrer depuis sa condition originelle de banale adolescente en quête d'amour romantique, jusqu'aux tréfonds du vice. A partir de là, le sexe était dans un premier temps devenu pour elle quelque chose de répugnant, un tabou absolu, une abomination dont jamais elle n'aurait voulu entendre parler. Elle s'était juré de ne jamais plus abandonner son corps aux libidineuses intentions des hommes qu'elle considérait alors tous comme des loups sanguinaires affamés de chair fraîche ou comme des dégueulasses hymenoclastes avec des couilles à la place du cerveau ! Et elle n'aurait pas pu penser autrement… En effet, allez donc savoir ce qui peut se passer dans la tête d'une jeune fille qui vient de subir un viol ! En gros, soit elle fait vœu de chasteté pour sa vie entière, soit elle se dit au contraire que ce n'est que du cul, et rien d'autre, choisissant alors de condamner la violence, mais pas l'acte sexuel en lui-même… Olga s'est retrouvée dans les deux cas. Désirant dans un premier temps finir vieille fille, elle a finalement pris conscience de l'immense valeur des plaisirs charnels. Evidemment, elle n'oubliait pas pour autant ces trois enculés qui lui avaient foutu ses rêves de princesse au cul, mais elle avait décidé de ne plus sombrer dans la névrose et donc d'arrêter de dramatiser. Après tout, ce n'était que des bites. Ça aurait pu être pire !...

          
Face à moi, Olga esquisse un sourire édenté. Elle relève délicatement une bretelle de son soutien-gorge qui commençait à glisser sur son épaule. Puis elle se lève du lit, laissant flotter son déshabillé de soie acrylique dans les derniers rayons grisâtres du soleil. Elle ferme la porte de la chambre, écrase sa dernière cigarette. De son petit sac à main, elle sort une capote. Je lui tends un billet qu'elle glisse discrètement dans la poche extérieure du sac. Elle me prend alors dans ses bras, comme une mère étreignant son enfant, puis me murmure doucement à l'oreille, dans un premier gémissement : « Tu es le fils que j'aurais voulu avoir… Je t'aime ! »

Mardi 22 mai 2007 à 23:48

Quand Jean-Louis Costes a tourné « Le Virus Hezbollah », chez lui à Saint-Denis le 11 septembre 2001, il était bourré, il se pissait littéralement dessus en stressant… Pour moi, ce jour là, c'était ma première expérience touche-pipi… Oui les mecs, je sais, c'était pas trop tôt… Mais fermez vos gueules de petits branleurs obsédés du dépucelage ! Moi au moins, je me suis pas tapé ma sœur ou ma cousine comme tous les petits vicelards du lycée !... Moi, c'était avec une zonarde crépue de la tête au slip, plutôt bien gaulée… Chez mes parents, sur le canapé du salon !... Entre deux baisers visqueux, on a allumé la télé… A l'écran, on a vu comme de longues cheminées d'usines qui fumaient… « Putain, non mais c'est quoi cette pollution à la con… encore aux Etats-Unis, j'ai bien l'impression ! Quels conards ces Américains ! Ils foutent le bordel ! »… A l'écran, c'était que de la fumée, des flammes, et rien… Le son était éteint… On a trouvé ça chiant… On a coupé la télé !... Puis on a continué à se toucher sur le canapé, en se disant « Ouais, la pollution, c'est pas cool !... Oh oui, vas-y, caresse-moi les tétons ! »… Puis elle s'est barrée au bout d'une heure, la chatte sans doute encore toute mouillée, le soutien-gorge raccroché de travers, et ses petits seins cappuccino tous durs dedans… Mon petit frère est rentré à la maison en premier… Moi, le grand frère parfumé à la fille, j'ai fait comme si de rien n'était, et je suis resté excité émerveillé limite honteux les bras croisés, assis sur le canapé… Puis il a allumé la télé, directement sur les dessins animés… A treize ans, ça l'emmerdait grave, mais il regardait quand même… J'ai passé la fin de l'après-midi à me branler dans ma chambre en repensant à cette fille, à sa peau douce, au fabuleux parfum de cul interdit qui se dégageait de son regard tueur de zizis timides !... Puis voilà, rien !... L'info ne nous a pas bouffés immédiatement… Il a fallu attendre le soir, maman et le journal de PPDA pour enfin comprendre !... Les cheminées, c'était des buildings, des usines à dollars, les Twins Towers, le World Trade Center !!!... « C'est la faute des bougnoules barbus ! »... Ils ont envoyé des attardés suicidaires comme des bombes à retardement sur les façades vitrées… Et baaam !!!... Tout a pété !!!... La guerre mondiale du fric des amerloques contre la soif de vengeance des bicots bigots frustrés de ne pas pouvoir mater le cul des meufs dans les rues de leurs bleds paumés loin des Twin Phall-US !!!... Et ça a tout pété !!!...... A l'autre bout du monde, c'était la guerre, mais moi, je faisais l'amour… Ou du moins, dans ma très grande naïveté d'apprenti obsédé, je croyais le faire… Aux infos, on voyait les cow-boys se prendre la tête en se touchant le portefeuille, et moi j'avais touché pour la première fois un détonateur à cyprine!... Et dans sa piaule, Jean-Louis qui dégueulait et qui pissait !... Trois lieux, trois actions, trois situations… Trois destins liés à un seul : le destin de l'humanité !!! Tu baises, tu déprimes et tu tues ! Oui ! Tu baises, tu déprimes et tu tues !!! C'est comme ça la vie, parait-il...

Lundi 14 mai 2007 à 0:19



Un jour, crevant sur le pavé caniculaire, un chien anthropomorphe travesti en jeune fille s'éprit d'un imperceptible fumet de marmelade menstruelle. Se fiant à son flair prédateur, assoiffé de tendresse égoïste et de plaisir sanguinaire, il se mit en chasse de ce délice vaginal. Franchissant les obscures tentations des multiples ruelles obstaculaires, le clébard ne prêtait nulle attention aux demoiselles fardemballées trop accessibles et se laissait guider par l'instinct. Il sentait la violence bouillir sans gêne aux extrémités de ses myriades de noyaux érotiques vrillés. Il savait que c'était mal, mais ce parfum fruitier d'entrailles en décomposition était plus fort que tout ; ça lui faisait perdre la tête, alors il accéléra. Essoufflé, le cœur mourant d'excitation malsaine, il l'aperçut enfin, accroupie entre deux voitures, la main plongée dans un charmant petit sac en maroquin, seule marque ostensible d'un probable prestige hiérarchique. L'animal observa. La dame du monde se tenait là, à quelques pas de lui, jambes écartées. Elle pissait sur le monde, vidant par la même occasion la demi-dépouille non fécondée de l'indésiré petit frère mort-né. Alléché par un tel feu d'artifice de matières organiques, le chien bondit en gueulant babines retroussées sur la déculottée recroquevillée en position de caca-caniveau de canidé bien élevé, et de l'immonde fiente mordorée ne fit qu'une bouchée ! La bourgeoise effarouchée se leva en sursaut, dentelle filtre collée au bas des chevilles, et tomba à la renverse sur le capot luisant de l'une des voitures cache-pipi, déclenchant une sirène hurlante. Intrigué par le larsen sans fin de la grosse berline, un gamin chauve et potelé s'approcha de la femme en la montrant du doigt, éclatant d'un fou rire gras. Puis, il fixa de ses yeux transparents et globuleux le cul dégueulasse de l'étrange damoche qui s'effondra de honte, la bouche soudain emplie d'une mécanique remontée de vomi tiède aromatisé au champagne et au sperme. Se retrouvant seuls dans un brusque silence, le chien et le garçon restèrent immobiles face à face. C'est ainsi que Belle fit la connaissance de Sébastien...

Dimanche 6 mai 2007 à 20:00

Tout ça, c'est à cause des fans de Johnny !!!
...
Ils sont trop nombreux !

Mercredi 2 mai 2007 à 18:01

Aujourd'hui, mercredi 2 mai, c'est la Fête du Travail !

Parce que le temps est plus précieux que l'argent…

« Ne travaillez jamais ! »


Mais bon, vu le discours que tiennent nos chers présidentiables,
la fin des Branleurs est proche !...

Bientôt, ça sera « Travail, Famille, Patrie ! », « Ferme ta gueule et bosse ! », « Regarde TF1 et consomme à outrance ! »…

Bref, que du bonheur en perspective !

...

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