Sale détente et noire jouissance, vide attente et bonheur forcé
J'entends au loin l'écho fragile d'une voix bâillonnée
J'hume un parfum délicat venu d'un quelconque orifice
Obscure floraison printanière de beautés artificielles
…
Un portrait d'elle pendue à la potence des regards invisibles
Me rappelle la douceur de ses colères et de ses petits poings
Qui sur ma gueule étaient comme de violentes caresses
Des bouquets de roses habillant mon corps d'agréables cicatrices
…
Combien de jours encore de coma sentimental
Je guette chaque instant l'improbable réveil
Admirant au loin d'impudiques calices dorés
Retenant en moi ce nectar bouillonnant prêt à jaillir
…
dadahprod
Allez chez moi m'attendre !
Samedi 24 juin 2006 à 13:30
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