En corps et toujours isolé parmi vous
Je danse dans l'ivresse des jours qu'il me reste
Ma tête dans l'étau qui sans gêne se ressert
Encore une cuillerée de ce fade et fabuleux repas
J'entends derrière moi les grincements de la pluie
Et les caresses du typhon qui me broie les viscères
L'amour en rafale au-dehors s'agite sans raison
Dans un fragile mouvement d'ignoble catalepsie
Le saigneur en moi se fond et s'écoule dans sa pitié
Mon âme éclatée fuit de l'incarnation de mes ongles
Et dans un ultime frisson j'implore ta clémence
Libère-moi je t'en prie du tort qu'elle m'inflige
...
dadahprod
Allez chez moi m'attendre !
Jeudi 13 juillet 2006 à 15:08
Commentaires
Par Paracelsia le Jeudi 13 juillet 2006 à 21:44
Et les caresses du typhon qui te broie les viscères, que j'aime ce bruit.
Par Dimanche 9 décembre 2007 à 14:23
le il est née le divin enfant
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